Collectif Autogestion(s) – Réalisations

Nous organisons des journées d’études pour que les acteurs et actrices de l’autogestion partagent leurs expériences en termes de pratiques de travail, les obstacles rencontrés et les manières d’y faire face. A partir de ces échanges émergent des productions écrites, audios, vidéos et dessinées.

L’autogestion en acte, comment cela se passe dans ta boîte ?

Le collectif a organisé une matinée d’échanges sur la thématique des pratiques concrètes d’autogestion. Quels sont les apports de l’autogestion ? Quels sont les moyens d’action des organisations autogestionnaires ? Quel est le public touché par ces actions ? Quel est le fonctionnement interne d’organisations aux volontés autogestionnaires ?

Ce sont ces questions auxquelles ont accepté de répondre les 3 organisations qui ont témoigné lors de cette journée d’étude, et auxquelles a succédé un temps de discussion sur le rapport de force entre autogestion et capitalisme aujourd’hui :

  • UDN : Faire humanité, explorer la posture de coopération, l’autonomie et les communs.
  • Orage : Des formations d’éducation populaire politique, dans l’objectif de mieux déceler et de prendre conscience des oppressions, injustices et mécanismes de domination à l’œuvre dans notre société.
  • Ouishare : Provoquer des rencontres entre les différentes strates de la société. Ouvrir la voie à des formes de collaboration singulières.

La résilience des structures autogérées au temps de crise

Le collectif a organisé une matinée d’étude sur la thématique suivante : La crise comme un révélateur de résilience et d’utilité sociale – Dans quelle mesure les organisations autogestionnaires ont permis plus de résilience dans un tel contexte ?

Trois organisations ont accepté de témoigner de la manière dont elles se sont adaptées au contexte de la COVID 19 :

  • Grap : une SCIC qui mutualise des fonctions supports pour une diversité d’activités liées à l’alimentaire.
  • Alter-Conso : une SCIC qui met en relation des consommatrices et consommateurs avec des paysan ‧ nes, pour la livraison de paniers de produits agricoles locaux.
  • La Myne : une association qui est à la fois un tiers lieu et un laboratoire citoyen s’inscrivant dans la pratique des communs.

La rémunération dans les organisations autogérées

La question de la rémunération est une question phare tant le rapport qu’entretiennent à l’argent les sociétés modernes et les individus qui les composent sont éminemment complexes.

A quoi sert-elle ? Sur quel objet la rémunération est-elle indexée ? Quelles en sont les valeurs constitutives ? L’égalité ? L’équité ? Le mérite ? D’autres encore ? Est-ce un outil de gestion des ressources humaines comme un autre ? La simple rétribution méritée du travail accompli ? Une potentielle arme politique de déconstruction massive ? Un mécanisme au service de l’épanouissement individuel et collectif ?

Trois organisations ont accepté de témoigner de la manière dont elles gèrent la rémunération dans leur organisation :

  • Le Grenade : une coopérative d’entreprises humaines et résilientes composé d’environ 70 membres et de 5 structures.
  • Les clameurs : un bar associatif à visée fédérative implanté dans le quartier de la Guillotière à Lyon.
  • Flexjob : une SAS ayant pour ambition d’agir au cœur des entreprises en coconstruisant leurs transformations managériales, culturelles, organisationnelles.

Le recrutement dans les organisations autogérées

Le collectif a organisé une matinée d’échanges sur la thématique du recrutement dans les organisations autogestionnaires. Puis l’après-midi, Diane RODET, enseignante chercheuse en sociologie à l’Institut Max Weber et à l’Université Lyon Lumière 2, est intervenue sur la thématique du recrutement au sein de l’ESS en questionnant la dimension alternative des pratiques des organisations de ce secteur.

Nous avons accueilli lors de cette matinée, 3 structures pour qu’elles partagent leurs expériences mais également leurs conceptions, interrogations en matière de recrutement mise en place au sein de leur organisation :

  • Hashbang : une SCOP qui conceptualise des outils WEB et possédant un fonctionnement plutôt autogéré à l’inspiration sociocratique.
  • De l’autre côté de la rue : une SCOP créée il y a 14 ans qui agit dans le domaine du commerce de produits alimentaires issus de l’agriculture paysanne/biologique.
  • Éric a de l’expérience passée dans une entreprise spécialisée dans le numérique. C’est la filiale d’un autre groupe à Grenoble. Son fonctionnement est autogéré par une dizaine de salariés.
image : opensource.com

Les outils de prise de décision et l’autogestion

Le vendredi 4 février 2022, le collectif a organisé une journée d’échanges sur la thématique de la prise de décision dans les organisations autogestionnaires en intitulant la journée : Favoriser l’autonomie et la prise de décision collective : Créer ses propres outils sur la durée ou adopter des outils et modèles existants ?

La journée a eu lieu en présentiel, dans les locaux du CCO.

La matinée a été consacrée d’abord à des interviews croisées entre les personnes présentes. Puis les 2 témoins invités, Romain Rivet et Olivier David nous ont présenté leurs parcours et leurs organisations, respectivement HESPUL et DOREMI. Ensuite, un FishBowl à permis d’approfondir la question de la journée.

L’après-midi, Mathieu BATTISTELLI, enseignant chercheur en sciences de gestion à l’université de Cergy Pontoise, est intervenu sur la thématique du jour et en particulier sur le cas d’une entreprise qui a mis en place les méthodes de l’Holacratie.

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